L’aliment de poissons occupe environ 60% à 65% des charges d’une exploitation piscicole, sa maitrise est stratégique pour un développement durable de l’aquaculture. Ayant compris l’importance qu’occupe l’aliment en pisciculture, l’ANA a fait beaucoup d’efforts pour améliorer son accessibilité. Ainsi, en plus des quantités achetées par an dans le cadre du BCI pour assurer la production d’alevins au niveau des stations de production publiques et accompagné les producteurs, l’ANA a acquis cinq petites unités de fabrique d’aliment pour promouvoir la production locale à partir de sous-produits agricoles.
Malgré l’acquisition de ces petites unités l’offre n’a pu satisfaire la demande des producteurs, du fait de un accroissement des fermes aquacoles.
Face à cette situation, l’ANA a acquis des unités de fabrique d’aliment de Ndiar et Bokhol.